Bernard Du Roux auteur de plusieurs Mémoires en Littérature comparée et en Histoire médiévale fut enseignant de Lettres, directeur de Centre culturel, Président d’associations culturelles.

Producteur, distributeur-éditeur de films, programmateur et exploitant de cinéma de Recherche, animateur de Ciné-Club il développe des scenarii pour le cinéma et la TV dont l’écriture d’un documentaire consacré à Casanova encyclopédiste, philosophe, écrivain du Siècle des Lumières en cours de production ainsi que la réalisation de l’adaptation au cinéma de La Vie Errante de Maupassant en Tunisie. Il a grandement participé avec Jack Gajos, fondateur de la FEMIS, à la mise en place de l’enseignement du cinéma au lycée, en alternance en milieu professionnel et à la création des différents dispositifs scolaires sur le cinéma. Il est l’auteur de romans policiers et de nombreux ouvrages sur le cinéma dont Kino et Perestroïka.

Organisateur de Festivals de cinéma en France sur le cinéma Russe et Francophone il a permis la création du Festival du moyen métrage de Brive. Il a résidé à Venise et soutient les actions visant à reconstituer la République de Venise d’avant Napoléon et d’en faire un symbole et un refuge civilisationnel. Les notions de liberté, d’aliénation ont trouvé chez Bernard Du Roux l’exutoire et la parabole du nom de Venise, l’apologie et la personnification dans les vies, le destin et les œuvres de Casanova et de D.A.F de Sade dans le contexte de l’Encyclopédie et du Siècle des Lumières. Les Casanovas figurent la Venise du Chevalier de Seingalt comme la poésie attachée aux corps entravés de Christophe Mourthé illustre l’univers sadien qui valut entre autres 27 ans d’enfermement au Divin Marquis.

Avec Casanova, Sade, Rencontre probable à Venise Bernard Du Roux a voulu construire autour de ces trois mythes un livre d’Emblème inscrit dans une démarche historique, littéraire, philosophique et poétique qui apparaît aujourd’hui tout à fait stupéfiante. Ardent défenseur de la littérature française, il estime, à l’instar de Casanova en 1790, que la plus grande richesse de la France demeure la langue française. Pour lui vivre avec son temps c’est avant tout se mouvoir dans l’accord des Sens et de la Pensée des philosophes grecs aux grands auteurs contemporains qui l’accompagnent tout au long de cet ouvrage.

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